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Éditeur :
Gallimard, 1986
(livre du domaine public)
Après la découverte des prestiges du faubourg Saint-Germain, le narrateur prend peu à peu conscience des limites de ses rêves : au-delà de leur grâce, de leur élégance, Oriane, le duc, Charlus et même Saint-Loup sont en fait des êtres troubles. Dans cette quatrième partie, l'éclat du monde débouche sur les enfers, les terribles "cités de la plaine", les vices hideux, l'envers du décor
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Éditeur :
Gallimard, 1994
- Monsieur, je vous jure que je n'ai rien dit qui pût vous offenser. - Et qui vous dit que je suis offensé, s'écria M.de Charlus avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaînée.....(Lire la suite)
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Éditeur :
Gallimard, 1977
Albertine a renoncé à faire une croisière et lorsque, à la fin de l'été, elle rentre de Balbec avec le narrateur, elle s'installe chez lui, à Paris : il ne se sent plus amoureux d'elle, elle n'a plus rien à lui apprendre, elle lui semble chaque jour moins jolie, mais la possibilité d'un mariage reste ouverte, et en lui rendant la vie agréable, peut-être songe-t-il à éveiller en elle le désir de l...(Lire la suite)
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Éditeur :
Gallimard, 1989
Quel que fût le point qui pût retenir M.de Charlus et le giletier, leur accord semblait conclu et ces inutiles regards n'être que des préludes rituels, pareils aux fêtes qu'on donne avant un mariage décidé. Plus près de la nature encore - et la multiplicité de ces comparaisons est elle-même d'autant plus naturelle qu'un même homme, si on l'examine pendant quelques minutes, semble successivement u...(Lire la suite)
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Éditeur :
Gallimard, 1990
Les parties blanches de barbes jusque-là entièrement noires rendaient mélancolique le paysage humain de cette matinée, comme les premières feuilles jaunes des arbres alors qu'on croyait encore pouvoir compter sur un long été, et qu'avant d'avoir commencé d'en profiter on voit que c'est déjà l'automne.
Alors moi qui depuis mon enfance, vivant au jour le jour et ayant reçu d'ailleurs de moi-même et...(Lire la suite)